Articles les plus consultés

dimanche 18 décembre 2011

Les Samouraïs Du Quai Branly !!



 Personnellement, je n'aurai pas aimé me trouver en combat singulier devant un samourai, je ne pratique aucun art martial, je ne manie pas le sabre. Je pourrai à la rigueur tirer à l'arc mais pas sur un cheval au galop ! Et surtout je n'ai ni casque, ni armure pour me protéger...alors je m'incline et regarde passer ces guerriers majestueux, sortis d'un japon ancien où l'art de la guerre prenait tout son sens au travers d'une discipline intransigeante.

Voilà quelques infos avant d'aller voir la très belle exposition du Musée du Quai Branly

 
Combat de samouraïs
Combat de samouraïs (estampe japonaise du XIXe siècle, Paris, Bibliothèque des Arts décoratifs)

Ni Grands généraux, ni Shogun, ces guerriers se sont illustrés par leur courage, leur persévérance ou leur destin parfois tragique. Ils représentent l'archétype du héros Japonais traditionnel dont les qualités sont reconnues, enviées et citées en exemple.
Contrairement à la mythologie occidentales, ces grands guerriers ont souvent fini leur vie sur une défaite ou une tragédie. Mais c'est leur attitude courageuse devant le destin implacable qui force l'admiration des Japonais et leur fait préférer ces hommes humbles aux grands généraux couronnés de victoires.
Mais même sans combat guerrier, c'est également leur volonté et leur détermination qui illustre ces hommes, comme la recherche d'une certaine perfection ou un but ultime, aux dépends de toute autre activité ou but personnels. Cette admiration des Japonais pour des êtres sprirituellement supérieurs est la meilleure illustration de la volonté de ce peuple à être lui-même le premier parmi les autres nations.
© bertrand desprez

Au Musée du Quai Branly : 
http://www.quaibranly.fr/fr/programmation/expositions/a-l-affiche/samourai.html 

du mardi 8 novembre 2011 au dimanche 29 janvier 2012

  • Mezzanine Est


 
 Pour la première fois en Europe, le musée du quai Branly présente l'exceptionnelle collection d'armures de samouraïs réunie par Ann et Gabriel Barbier- Mueller. Cette exposition vise à faire découvrir au public – à travers un ensemble d'objets, d'armures complètes, de casques et de caparaçons équestres utilisés tant pour les batailles que pour les cérémonies et parades – l'univers du Japon ancien et la place qu'y occupa durant près de neuf siècles le guerrier samouraï.

http://youtu.be/eHPCnlgyjPw

  • Période Kamakura : 1185 – 1333
  • Période Nanbokuchô : 1333 – 1392
  • Période Muromachi : 1392 – 1573
  • Période Momoyama : 1573 – 1603
  • Période Tokugawa – Edo : 1603 – 1868





 la femme au temps de samouraï :



 Cette femme portant l’armure, l’arc, le sabre et chevauchant un étalon se cabrant, c’est Tomoe Gozen. C’est la femme samouraï, l’Onna-Musha la plus connue de l’histoire du Japon
Certes, les femmes samouraïs sont peu nombreuses, mais elles ont pu s’imposer en tant que guerrières. Cependant on peut se poser certaines questions : suivaient-elles le fameux bushido qui est le code d’honneur des samouraïs ? On savait que les femmes, que l’ont pourrait qualifier de traditionnelles, ne faisaient pas seppuku mais se tranchaient la jugulaire avec un poignard qu’elles portaient toujours sur elles. Une Onna-Musha devait-elle suivre les règles s’appliquant aux samouraïs ou aux femmes ? Le culte de l’apparence pouvait-il être aussi bien respecté par elles que par les femmes au foyer ?




@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@
la photographie historique 
Que cela soit pour ce faire embaucher par un Seigneur, ou bien pour défendre celui-ci, les samouraïs consacraient l’essentiel de leur à développer leur maîtrise du sabre, par l’entraînement dans des écoles de kenjutsu, mais aussi des autres arts de combats. L’instauration de la paix au XVIIe siècle amena progressivement des changements dans les façons de s’entraîner, d’aborder l’art du sabre, mais aussi dans les équipements. Certains aspects spirituels apparurent dans la pratique des samouraïs, fortement teintés de Confucianisme et de Bouddhisme Zen. L’objet de la maîtrise du sabre n’est plus seulement de savoir abattre un ennemi, mais aussi s’améliorer par la pratique assidue….

img_sabre_0_a 
Alors qu'au XIIème siècle, les samouraï pouvant mourir à tout moment au combat, une Voie des guerriers paraissait parfaitement naturelle, au XVIIème siècle, en période de paix, les samouraï n'en perçoivent plus nécessairement le fondement. Certains en éprouvent toutefois de la nostalgie, et, l'éloignement aidant, évoquent les temps anciens, où les guerriers étaient valeureux et plein de force.


portrait-photographe-enami-1898

L'art de l'estampe et du dessin au Japon a permis très tôt une culture de l'image, et ce, dans toutes les couches de la population. Les photographies des occidentaux ont connus rapidement un vif succès auprès des japonais tout comme des collectionneurs européens. La mode en Europe étaient alors aux chinoiseries, dans lesquelles on incluait en vrac, tout ce qui provenait de Chine, d'Indochine, de Corée et du Japon. Devant ce succès, toute une génération de locaux vont se former et devenir des photographes à part entière. Certains d'entre eux ne vont pas hésiter à se déguiser en samouraï et se mettre eux-même en scène (ci-dessous Nobukuni Enami, connu sous le nom de T. Enami).


samourai-armure




 @@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@
Pour le cinéma, le Samouraï reste une figure de choix, au premier ou au second degré. Plusieurs grands cinéastes japonais se sont illustrés, comme mais aussi Jean Pierre Melville avec Alain Delon en 1967


Alain Delon est Jef Costello, tueur à gages froid, au regard inhabité, d’un bleu passé. Un loup solitaire, fumeur de gitanes. Son dernier contrat l’envoie chez Martey, le propriétaire d’un cabaret jazz mondain. Il est tard, la salle grouille et tinte. Mais, rasant les murs d’un pas leste, l’imper relevé, les yeux couverts d’un feutre, l’affaire se trouve rapidement réglée. Se hâtant hors des lieux, tenant son identité préservée, notre homme tombe nez à nez avec la pianiste noiraude, qui vient de terminer son set : il est vu.

Un film noir à la française ? Non, un Melville. Cette atmosphère austère et humide pénètre en vous par tous les pores, grisant les sens d’un irrépressible engourdissement. La nuit, insondable. Le jour, opaque comme observé au travers d’une lentille ternie par l’usure. Vous suffoquez, sifflant et toussant, prêt à défaillir à tout instant.

Lorsqu’il filme son samouraï, Melville nous gratifie de plans à l’image de son tempérament, rythmés d’une langueur dévoilant un sang froid à toute épreuve, une bande son empreinte de mutisme, Costello ne disant jamais rien de plus que l’essentiel – le compteur affiche 9:58 min lorsque les premiers mots du film sont prononcés. Le temps et l’espace auront rarement été aussi justement imprimés que par la musique épurée, éthérée, de François de Roubaix.

Le Samouraï, et tout Melville au-delà de cette œuvre, repose sur certains éléments clefs confondant une culture aussi bien française qu’américaine. Ainsi, les grands boulevards et le métro parisien, la Citroën DS longtemps fleuron de notre industrie, côtoient d’autres symboles issus de sa fascination versée au cinéma d’outre-atlantique : l’imper beige à martingale, le feutre, les grosses cylindrées se frayant difficilement passage dans nos ruelles encombrées, les clubs de jazz, et un certain goût de l’invraisemblable.


Les Sept SamouraïsShichinin no Samourai (Les Sept Samourais) est un des monuments du cinéma mondial, et le film de Kurosawa qui a le plus influencé les occidentaux et les cinéastes américains. Il fera en effet l'objet d'un remake américain (Les Sept mercenaires de John Sturges), mais influencera indirectement Sam Peckinpah, Francis Ford Coppola, ou encore George Lucas qui déclarera avoir vécu "une expérience bouleversante" et un "véritable choc culturel" à la vue de ce film.
Souvent catalogué comme une sorte de western nippon, il s'en démarque pourtant en substituant aux notions de héros, de bons et de méchants, des rapports de force et de dépendance. De plus, Kurosawa est très éloigné des mythes fondateurs du western : les samouraïs ne sont ni des héros ni des surhommes (on voit Kikuchiyo pleurer devant le spectacle de la pauvreté des paysans et Kambei déclarer après la victoire finale, devant le spectacle des samouraïs morts : "Nous avons encore perdu ! Ce sont les paysans les vainqueurs, pas nous !... ")
C'est en effet l'aspect social du film, totalement absent des westerns américains, qui fait sa principale force : on voit les paysans (personnages aussi importants que les guerriers) travailler dur pour survivre et des ronins (samouraïs sans maître) avec des personnalités complexes, loin de la brutale virilité affichée des héros de western : Kambei se considère comme un loser, Kikuchiyo est tiraillé entre ses origines paysannes et sa vie de samouraï...
Cependant si l'aspect social du film lui confère une dimension supplémentaire, la richesse de son histoire va bien au-delà.
 Japon, vers 1860 : Sugi, samouraï déshérité par sa famille, a trouvé un nouveau père en la personne d'Ikémoto, espion shogunal auprès duquel il a acquis la force et la vertu des arts martiaux. Le mentor veut tenir son jeune disciple à l'écart des troubles politiques qui déchirent le pays et auxquels il est mêlé par ses fonctions. Son enseignement doit aider Sugi à vivre dans la nouvelle société qui va bientôt remplacer celle des samouraïs. Mais Ikémoto est tué par les hommes des clans du Sud, ennemis du Shôgun. Le sabre de Sugi va alors hésiter entre le vengeance meurtrière qui le mènerait à sa perte et le renoncement à la violence, promesse d'un avenir meilleur... 
 
et les américains, bien sur
 Le Dernier samouraï - Édition Collector 2 DVDEn 1876, le capitaine Nathan Algren vit avec les souvenirs des batailles sanglantes menées contre les Sioux. Fort de son expérience au combat, il devient conseiller militaire pour le compte de l'empereur japonais soucieux d'ouvrir son pays aux traditions et au commerce occidentaux et d'éradiquer l'ancienne caste guerrière des samouraïs. Mais ceux-ci influent sur le capitaine Algren, qui se trouve bientôt pris entre deux feux, au coeur d'une confrontation entre deux époques et deux mondes avec, pour le guider, son sens de l'honneur. 
en décalé, le magnifique Ghost Dog

Ghost Dog vit au milieu d'une volée de pigeons, sur le toit d'un immeuble abandonné. Régi par un ancien texte samouraï, Ghost Dog est un tueur professionnel qui vénère un livre : Hagakure. De même, il reste fidèle à son maître, un mafieux de seconde zone qui lui a sauvé la vie... Il n'a qu'un ami, un vendeur de glaces français qui ne parle pas l'anglais. Il n'a qu'un espoir : cette gamine assoiffée de livres. Quand son code moral est trahi par le dysfonctionnement d'une famille mafieuse qui utilise parfois ses services, il réagit strictement selon la Voie du Samouraï. Et va jusqu'à l'élimination, et les complications, de la Famiglia.


 @@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@
Bien évidemment le Manga
Samouraï Fille - format manga
n'est pas en reste pour crayonner les samouraïs !! 
http://i31.photobucket.com/albums/c388/onkaede/solicit/gintama_3z.jpg
 
@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@
Les arts martiaux  pronent un code de l'honneur ancestral venu des traditions des samouraïs

Le Bushido (mot japonais, provient du chinois wu shi dao) est une tradition japonaise de chevalerie. Sa traduction signifie « la voie du guerrier » - de Bushi (guerrier) et Dô (la Voie).
La plupart des Samouraïs ont voué leur vie au Bushido, un code strict qui exigeait loyauté et honneur jusqu'à la mort. Si un Samouraï échouait à garder son honneur, il pouvait le regagner en commettant le Seppuku (suicide rituel), que l'on connait mieux en occident sous le terme, impropre cependant, de « Hara-Kiri » ou "action de s'ouvrir le ventre" (Hara : le ventre, siège du Ki : puissance, énergie et Kiri : coupe au sabre).
Le Bushido est un code moral de conduite personnelle. Sous sa forme la plus pure, il exige de ses pratiquants qu'ils jugent efficacement le moment présent par rapport à leur propre mort. C'est particulièrement vrai pour les formes initiales de Bushido ou de Budo.

La politesse

C'est le respect d'autrui

Le respect


Sans respect, aucune confiance ne peut naître

L'honneur


C'est être fidèle à la parole donnée

Le courage
Le contrôle de soi


C'est savoir se taire lorsque monte la colère

L'amitié


C'est le plus pur des sentiments humains

C'est faire ce qui est juste

La modestie


C'est parler de soi sans orgueil

La sincérité


C'est s'exprimer sans déguiser sa pensée

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire