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samedi 3 décembre 2011

Livres jeunesses, quelques ouvrages lus et approuvés !

L’auteur de John Chatterton détective ne se demande pas si ses albums auront ou non du succès. Tout ce qu’il veut, c’est raconter des histoires pour la jeunesse qui surprendront les lecteurs. Ainsi, il dessine à la fois pour l’enfant qu’il était et pour ceux d’aujourd’hui même si, admet-il, il est difficile de comprendre ce qui intéresse actuellement ses jeunes lecteurs. Quoi qu’il en soit, il veut écrire des livres que les enfants peuvent lire seuls. Il ne cherche aucunement à faire des clins d’œil aux parents mais s’efforce d’améliorer sans cesse la qualité de ses illustrations.
En effet, Yvan Pommaux a d’abord été dessinateur et depuis de longues années sa femme colorie chacun de ses dessins. Il note d’ailleurs une grande différence entre les premiers Marion Duval et les derniers. Il remarque ainsi, non sans humour, qu’il a fait des progrès ! Ce grand intérêt pour l’illustration ne l’empêche pas, bien au contraire, de s’intéresser de très près au beau langage. C’est même ce qui l‘a poussé à adapter en bande dessinée La double inconstance de Marivaux.
Lorsque l’on interroge Yvan Pommaux sur ce qui est premier dans sa création entre le dessin et l’écriture, il répond que le dessin a souvent un temps d’avance. L’on peut d’ailleurs remarquer que certaines de ses images n’ont pas de texte : elles racontent une histoire en elles-mêmes, elles expriment le temps qui passe, ce qui pour l’auteur est beaucoup plus intéressant que d’écrire par exemple « trois jours après ». C’est aussi une façon de raconter les contes par l’image. Car en effet, une immense part de l’histoire est transférée dans les illustrations ce qui permet à l’enfant de lire seul et de choisir son rythme.
Enfin, pour lui, la succession des images, c’est un moment de silence, une respiration.


 


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Grégoire Solotareff est né en 1953 à Alexandrie, en Égypte. Son père, Henri El-Kayem, est médecin et poète, sa mère, d’origine russe, Olga Solotareff, est peintre. En 1956, sa famille fuit l’Egypte pour le Liban puis la France, qu’ils atteignent avec un nom francisé : Lecaye. Il a ainsi partagé son enfance entre le Liban, la Bretagne et l’Île-de-France. Grégoire et sa sœur, Nadja, ont beaucoup dessiné durant leur enfance. Après des études de médecine, il exerce ce métier pendant cinq ans. Mais à 30 ans, Grégoire se remet à dessiner à l’occasion de la  naissance de son fils, et ses premiers livres pour enfants sont publiés en 1985 sous le nom de jeune fille de sa mère. Sa rencontre avec Alain Le Saux a été déterminante, les conseils qu’il lui a donnés ont contribué à affirmer le style de ses dessins avec des traits simples et de grands aplats de couleur. Dès ses premiers albums Solotareff fait référence aux grands auteurs qui ont bercé son enfance : Jean de Brunhoff, Tomi Ungerer, La Fontaine, le répertoire des contes classiques et de nombreux peintres (Matisse, Van Gogh…). Certains de ses héros, qui sont en fait des anti-héros (Monsieur l’Ogre, les petits lapins…) sont très appréciés des enfants. Grégoire Solotareff a publié plus de 150 livres depuis 1985, il est aussi auteur d’affiches et de dessins pour la presse et la publicité.

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Inépuisable, fantastique, un univers unique , un auteur fondamental dans l'histoire du livre jeunesse
je citerai son prénom Tomi et comme dans un grand concert rock, la foule répondrait: UNGERER !!!

Tomi Ungerer at Work
http://ungerer.videomuseum.fr/Navigart/index.php?db=ungere&qs=1

Tomi Ungerer est né le 28 novembre 1931, à Strasbourg. Fils d'un fabricant d'horloges historien et astronome, il débute dans la vie comme dessinateur publicitaire. Puis il écrit et illustre de nombreux albums pour enfants et collabore à plusieurs magazines. Il a réuni une collection de jouets impressionnante qu'il a fini par donner au musée de Strasbourg. Affichiste, auteur illustrateur, inventeur d'objets, collectionneur, dessinateur publicitaire, c'est un grand artiste à qui l'on doit d'inoubliables albums pour les enfants.


une exposition à lieu actuellement à Strasbourg du 18|11|2011-19|02|2012
Illustration de Tomi Ungerer et ses maîtres. Inspirations et dialogues 
 
 
 
 
 
 
 
L'exposition intitulée « Tomi Ungerer et ses maîtres. Inspirations et dialogues » au Musée Tomi Ungerer constitue un temps fort du 80e anniversaire de Tomi Ungerer. Dans la totalité du musée sont présentées environ 300 œuvres, tant sélectionnées dans le fonds du musée que provenant de collections privées et publiques, sur le thème encore peu exploré, des multiples connexions qu'entretient l'œuvre d'un illustrateur avec l'histoire de l'Art. Les différentes formes d'expression de son œuvre montrent en effet de nombreuses références graphiques, plastiques et cinématographiques. Un riche répertoire iconographique d'artistes de tous styles et de toutes époques confondus s'est ainsi constitué : les maîtres allemands du Moyen Age et de la Renaissance [Baldung-Grien, Dürer, Grünewald, Holbein], Doré et les artistes allemands du XIXe siècle [Caspar David Friedrich, Ludwig Richter, Moritz von Schwind, Carl Spitzweg], les artistes alsaciens [Hansi, Loux, Sattler, Schnug], le dadaïsme et le surréalisme [Arp, Ernst], les dessinateurs satiriques [Busch, Daumier, Dubout, les caricaturistes du Simplicissimus et les cartoonists anglo-saxons, Grandville, Töpffer]. L'exposition évoque également des croisements avec Bellmer, Dix, Ensor, Félicien-Rops, Goya, Grosz, Jones, Kubin, Lindner, Posada, Toulouse-Lautrec, von Bayros, Weaver ou Wyeth. Le dramaturge Friedrich Dürrenmatt écrivait à propos de Tomi Ungerer qu'il « n'imitait personne, mais utilisait beaucoup ». Il est indéniable que ces multiples emprunts ont aussi contribué à forger l'originalité de son art.
Quelle joie pour un apprenti bricoleur comme Rafi d’emménager dans une nouvelle maison! D’autant que, pour son anniversaire, il reçoit de quoi jouer au menuisier. «Puisque je n’ai pas encore d’amis, je vais m’en fabriquer!» se dit-il. Les animaux et les pantins géants de son cru attirent bientôt Ki Sing, la voisine d’à côté. Ki Sing sait coudre! Ensemble, ils se mettent à créer des amis encore plus beaux. Ils découvrent leurs cultures respectives, s’enthousiasment, et finissent par monter une véritable exposition d’amis… Où s’arrêteront-ils?
Rufus est une chauve-souris pas comme les autres. Depuis qu’il a vu, un soir, un film en Technicolor au cinéma en plein air, puis, au petit matin, le lever du soleil orange et rose, il a décidé de changer d’existence.Vivre le jour, peindre ses ailes noires aux couleurs des papillons !
Pris de peur en voyant tourbillonner ce volatile bizarre, des gens lui tirent dessus à coups de fusil.
Rufus tombe, mais, par chance, c’est dans le jardin d’un homme formidable…
 Les ChatsLe Chapeau volant
Emile

1 commentaire:

  1. Tu devrais te pencher sur les oeuvres jeunesse de David Sala. Grand illustrateur !

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