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mercredi 21 décembre 2011

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mardi 20 décembre 2011

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Janusz Stanny, un artiste magicien !!

http://www.editions-memo.fr/Janusz-Stanny
 Un artiste magicien !
 Janusz Stanny est né en 1932, à Varsovie, en Pologne. Talentueux représentant de cette grande école polonaise de l'affiche et de l'illustration, il a dit vouloir dans ses livres " écrire des images en couleur et peindre des mots ". Un désir largement accompli dans Le Petit Monde du peintre roux, publié à Varsovie en 1961, traduit et édité ici pour la première fois en français. Ce peintre roux, c'est d'ailleurs un peu Janusz Stanny, qui construit son petit monde avec ses pinceaux. Il dessine sa maison, la nuit, le soleil, puis dans les rues, les rêves des enfants, dont il devient le veilleur en couleur 


"Peut-être qu'au détour d'une rue tu le rencontreras / Et sa maison bancale un jour tu apercevras./ Une petite forme à la craie blanche tracée, / Où notre artiste roux coule des jours heureux. / Loin du tumulte, du vacarme et du bruit, / Tu le verras sortir en promenade la nuit. / Faire le bonheur des grands et des petits, / Veilleur des rêves, veilleur de nuit..." "Le petit monde du peintre roux" de Janusz Stanny aux éditions memo, un petit monde à la plume et aux crayons où il y a tout, l'essentiel et la poésie...























Le roi des Dardanelles décide de changer de vie…Un conte humoristique en vers de Janusz Stanny, servi par ses grandes illustrations en noir et blanc. Un bel exemple de la grande école polonaise de l’affiche et de l’illustration des années soixante




 

l'oeil en marche: Les Samouraïs Du Quai Branly !!

l'oeil en marche: Les Samouraïs Du Quai Branly !!: Personnellement, je n'aurai pas aimé me trouver en combat singulier devant un samourai, je ne pratique aucun art martial, je...

dimanche 18 décembre 2011

Les Samouraïs Du Quai Branly !!



 Personnellement, je n'aurai pas aimé me trouver en combat singulier devant un samourai, je ne pratique aucun art martial, je ne manie pas le sabre. Je pourrai à la rigueur tirer à l'arc mais pas sur un cheval au galop ! Et surtout je n'ai ni casque, ni armure pour me protéger...alors je m'incline et regarde passer ces guerriers majestueux, sortis d'un japon ancien où l'art de la guerre prenait tout son sens au travers d'une discipline intransigeante.

Voilà quelques infos avant d'aller voir la très belle exposition du Musée du Quai Branly

 
Combat de samouraïs
Combat de samouraïs (estampe japonaise du XIXe siècle, Paris, Bibliothèque des Arts décoratifs)

Ni Grands généraux, ni Shogun, ces guerriers se sont illustrés par leur courage, leur persévérance ou leur destin parfois tragique. Ils représentent l'archétype du héros Japonais traditionnel dont les qualités sont reconnues, enviées et citées en exemple.
Contrairement à la mythologie occidentales, ces grands guerriers ont souvent fini leur vie sur une défaite ou une tragédie. Mais c'est leur attitude courageuse devant le destin implacable qui force l'admiration des Japonais et leur fait préférer ces hommes humbles aux grands généraux couronnés de victoires.
Mais même sans combat guerrier, c'est également leur volonté et leur détermination qui illustre ces hommes, comme la recherche d'une certaine perfection ou un but ultime, aux dépends de toute autre activité ou but personnels. Cette admiration des Japonais pour des êtres sprirituellement supérieurs est la meilleure illustration de la volonté de ce peuple à être lui-même le premier parmi les autres nations.
© bertrand desprez

Au Musée du Quai Branly : 
http://www.quaibranly.fr/fr/programmation/expositions/a-l-affiche/samourai.html 

du mardi 8 novembre 2011 au dimanche 29 janvier 2012

  • Mezzanine Est


 
 Pour la première fois en Europe, le musée du quai Branly présente l'exceptionnelle collection d'armures de samouraïs réunie par Ann et Gabriel Barbier- Mueller. Cette exposition vise à faire découvrir au public – à travers un ensemble d'objets, d'armures complètes, de casques et de caparaçons équestres utilisés tant pour les batailles que pour les cérémonies et parades – l'univers du Japon ancien et la place qu'y occupa durant près de neuf siècles le guerrier samouraï.

http://youtu.be/eHPCnlgyjPw

  • Période Kamakura : 1185 – 1333
  • Période Nanbokuchô : 1333 – 1392
  • Période Muromachi : 1392 – 1573
  • Période Momoyama : 1573 – 1603
  • Période Tokugawa – Edo : 1603 – 1868





 la femme au temps de samouraï :



 Cette femme portant l’armure, l’arc, le sabre et chevauchant un étalon se cabrant, c’est Tomoe Gozen. C’est la femme samouraï, l’Onna-Musha la plus connue de l’histoire du Japon
Certes, les femmes samouraïs sont peu nombreuses, mais elles ont pu s’imposer en tant que guerrières. Cependant on peut se poser certaines questions : suivaient-elles le fameux bushido qui est le code d’honneur des samouraïs ? On savait que les femmes, que l’ont pourrait qualifier de traditionnelles, ne faisaient pas seppuku mais se tranchaient la jugulaire avec un poignard qu’elles portaient toujours sur elles. Une Onna-Musha devait-elle suivre les règles s’appliquant aux samouraïs ou aux femmes ? Le culte de l’apparence pouvait-il être aussi bien respecté par elles que par les femmes au foyer ?




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la photographie historique 
Que cela soit pour ce faire embaucher par un Seigneur, ou bien pour défendre celui-ci, les samouraïs consacraient l’essentiel de leur à développer leur maîtrise du sabre, par l’entraînement dans des écoles de kenjutsu, mais aussi des autres arts de combats. L’instauration de la paix au XVIIe siècle amena progressivement des changements dans les façons de s’entraîner, d’aborder l’art du sabre, mais aussi dans les équipements. Certains aspects spirituels apparurent dans la pratique des samouraïs, fortement teintés de Confucianisme et de Bouddhisme Zen. L’objet de la maîtrise du sabre n’est plus seulement de savoir abattre un ennemi, mais aussi s’améliorer par la pratique assidue….

img_sabre_0_a 
Alors qu'au XIIème siècle, les samouraï pouvant mourir à tout moment au combat, une Voie des guerriers paraissait parfaitement naturelle, au XVIIème siècle, en période de paix, les samouraï n'en perçoivent plus nécessairement le fondement. Certains en éprouvent toutefois de la nostalgie, et, l'éloignement aidant, évoquent les temps anciens, où les guerriers étaient valeureux et plein de force.


portrait-photographe-enami-1898

L'art de l'estampe et du dessin au Japon a permis très tôt une culture de l'image, et ce, dans toutes les couches de la population. Les photographies des occidentaux ont connus rapidement un vif succès auprès des japonais tout comme des collectionneurs européens. La mode en Europe étaient alors aux chinoiseries, dans lesquelles on incluait en vrac, tout ce qui provenait de Chine, d'Indochine, de Corée et du Japon. Devant ce succès, toute une génération de locaux vont se former et devenir des photographes à part entière. Certains d'entre eux ne vont pas hésiter à se déguiser en samouraï et se mettre eux-même en scène (ci-dessous Nobukuni Enami, connu sous le nom de T. Enami).


samourai-armure




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Pour le cinéma, le Samouraï reste une figure de choix, au premier ou au second degré. Plusieurs grands cinéastes japonais se sont illustrés, comme mais aussi Jean Pierre Melville avec Alain Delon en 1967


Alain Delon est Jef Costello, tueur à gages froid, au regard inhabité, d’un bleu passé. Un loup solitaire, fumeur de gitanes. Son dernier contrat l’envoie chez Martey, le propriétaire d’un cabaret jazz mondain. Il est tard, la salle grouille et tinte. Mais, rasant les murs d’un pas leste, l’imper relevé, les yeux couverts d’un feutre, l’affaire se trouve rapidement réglée. Se hâtant hors des lieux, tenant son identité préservée, notre homme tombe nez à nez avec la pianiste noiraude, qui vient de terminer son set : il est vu.

Un film noir à la française ? Non, un Melville. Cette atmosphère austère et humide pénètre en vous par tous les pores, grisant les sens d’un irrépressible engourdissement. La nuit, insondable. Le jour, opaque comme observé au travers d’une lentille ternie par l’usure. Vous suffoquez, sifflant et toussant, prêt à défaillir à tout instant.

Lorsqu’il filme son samouraï, Melville nous gratifie de plans à l’image de son tempérament, rythmés d’une langueur dévoilant un sang froid à toute épreuve, une bande son empreinte de mutisme, Costello ne disant jamais rien de plus que l’essentiel – le compteur affiche 9:58 min lorsque les premiers mots du film sont prononcés. Le temps et l’espace auront rarement été aussi justement imprimés que par la musique épurée, éthérée, de François de Roubaix.

Le Samouraï, et tout Melville au-delà de cette œuvre, repose sur certains éléments clefs confondant une culture aussi bien française qu’américaine. Ainsi, les grands boulevards et le métro parisien, la Citroën DS longtemps fleuron de notre industrie, côtoient d’autres symboles issus de sa fascination versée au cinéma d’outre-atlantique : l’imper beige à martingale, le feutre, les grosses cylindrées se frayant difficilement passage dans nos ruelles encombrées, les clubs de jazz, et un certain goût de l’invraisemblable.


Les Sept SamouraïsShichinin no Samourai (Les Sept Samourais) est un des monuments du cinéma mondial, et le film de Kurosawa qui a le plus influencé les occidentaux et les cinéastes américains. Il fera en effet l'objet d'un remake américain (Les Sept mercenaires de John Sturges), mais influencera indirectement Sam Peckinpah, Francis Ford Coppola, ou encore George Lucas qui déclarera avoir vécu "une expérience bouleversante" et un "véritable choc culturel" à la vue de ce film.
Souvent catalogué comme une sorte de western nippon, il s'en démarque pourtant en substituant aux notions de héros, de bons et de méchants, des rapports de force et de dépendance. De plus, Kurosawa est très éloigné des mythes fondateurs du western : les samouraïs ne sont ni des héros ni des surhommes (on voit Kikuchiyo pleurer devant le spectacle de la pauvreté des paysans et Kambei déclarer après la victoire finale, devant le spectacle des samouraïs morts : "Nous avons encore perdu ! Ce sont les paysans les vainqueurs, pas nous !... ")
C'est en effet l'aspect social du film, totalement absent des westerns américains, qui fait sa principale force : on voit les paysans (personnages aussi importants que les guerriers) travailler dur pour survivre et des ronins (samouraïs sans maître) avec des personnalités complexes, loin de la brutale virilité affichée des héros de western : Kambei se considère comme un loser, Kikuchiyo est tiraillé entre ses origines paysannes et sa vie de samouraï...
Cependant si l'aspect social du film lui confère une dimension supplémentaire, la richesse de son histoire va bien au-delà.
 Japon, vers 1860 : Sugi, samouraï déshérité par sa famille, a trouvé un nouveau père en la personne d'Ikémoto, espion shogunal auprès duquel il a acquis la force et la vertu des arts martiaux. Le mentor veut tenir son jeune disciple à l'écart des troubles politiques qui déchirent le pays et auxquels il est mêlé par ses fonctions. Son enseignement doit aider Sugi à vivre dans la nouvelle société qui va bientôt remplacer celle des samouraïs. Mais Ikémoto est tué par les hommes des clans du Sud, ennemis du Shôgun. Le sabre de Sugi va alors hésiter entre le vengeance meurtrière qui le mènerait à sa perte et le renoncement à la violence, promesse d'un avenir meilleur... 
 
et les américains, bien sur
 Le Dernier samouraï - Édition Collector 2 DVDEn 1876, le capitaine Nathan Algren vit avec les souvenirs des batailles sanglantes menées contre les Sioux. Fort de son expérience au combat, il devient conseiller militaire pour le compte de l'empereur japonais soucieux d'ouvrir son pays aux traditions et au commerce occidentaux et d'éradiquer l'ancienne caste guerrière des samouraïs. Mais ceux-ci influent sur le capitaine Algren, qui se trouve bientôt pris entre deux feux, au coeur d'une confrontation entre deux époques et deux mondes avec, pour le guider, son sens de l'honneur. 
en décalé, le magnifique Ghost Dog

Ghost Dog vit au milieu d'une volée de pigeons, sur le toit d'un immeuble abandonné. Régi par un ancien texte samouraï, Ghost Dog est un tueur professionnel qui vénère un livre : Hagakure. De même, il reste fidèle à son maître, un mafieux de seconde zone qui lui a sauvé la vie... Il n'a qu'un ami, un vendeur de glaces français qui ne parle pas l'anglais. Il n'a qu'un espoir : cette gamine assoiffée de livres. Quand son code moral est trahi par le dysfonctionnement d'une famille mafieuse qui utilise parfois ses services, il réagit strictement selon la Voie du Samouraï. Et va jusqu'à l'élimination, et les complications, de la Famiglia.


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Bien évidemment le Manga
Samouraï Fille - format manga
n'est pas en reste pour crayonner les samouraïs !! 
http://i31.photobucket.com/albums/c388/onkaede/solicit/gintama_3z.jpg
 
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Les arts martiaux  pronent un code de l'honneur ancestral venu des traditions des samouraïs

Le Bushido (mot japonais, provient du chinois wu shi dao) est une tradition japonaise de chevalerie. Sa traduction signifie « la voie du guerrier » - de Bushi (guerrier) et Dô (la Voie).
La plupart des Samouraïs ont voué leur vie au Bushido, un code strict qui exigeait loyauté et honneur jusqu'à la mort. Si un Samouraï échouait à garder son honneur, il pouvait le regagner en commettant le Seppuku (suicide rituel), que l'on connait mieux en occident sous le terme, impropre cependant, de « Hara-Kiri » ou "action de s'ouvrir le ventre" (Hara : le ventre, siège du Ki : puissance, énergie et Kiri : coupe au sabre).
Le Bushido est un code moral de conduite personnelle. Sous sa forme la plus pure, il exige de ses pratiquants qu'ils jugent efficacement le moment présent par rapport à leur propre mort. C'est particulièrement vrai pour les formes initiales de Bushido ou de Budo.

La politesse

C'est le respect d'autrui

Le respect


Sans respect, aucune confiance ne peut naître

L'honneur


C'est être fidèle à la parole donnée

Le courage
Le contrôle de soi


C'est savoir se taire lorsque monte la colère

L'amitié


C'est le plus pur des sentiments humains

C'est faire ce qui est juste

La modestie


C'est parler de soi sans orgueil

La sincérité


C'est s'exprimer sans déguiser sa pensée

samedi 3 décembre 2011

Livres jeunesses, quelques ouvrages lus et approuvés !

L’auteur de John Chatterton détective ne se demande pas si ses albums auront ou non du succès. Tout ce qu’il veut, c’est raconter des histoires pour la jeunesse qui surprendront les lecteurs. Ainsi, il dessine à la fois pour l’enfant qu’il était et pour ceux d’aujourd’hui même si, admet-il, il est difficile de comprendre ce qui intéresse actuellement ses jeunes lecteurs. Quoi qu’il en soit, il veut écrire des livres que les enfants peuvent lire seuls. Il ne cherche aucunement à faire des clins d’œil aux parents mais s’efforce d’améliorer sans cesse la qualité de ses illustrations.
En effet, Yvan Pommaux a d’abord été dessinateur et depuis de longues années sa femme colorie chacun de ses dessins. Il note d’ailleurs une grande différence entre les premiers Marion Duval et les derniers. Il remarque ainsi, non sans humour, qu’il a fait des progrès ! Ce grand intérêt pour l’illustration ne l’empêche pas, bien au contraire, de s’intéresser de très près au beau langage. C’est même ce qui l‘a poussé à adapter en bande dessinée La double inconstance de Marivaux.
Lorsque l’on interroge Yvan Pommaux sur ce qui est premier dans sa création entre le dessin et l’écriture, il répond que le dessin a souvent un temps d’avance. L’on peut d’ailleurs remarquer que certaines de ses images n’ont pas de texte : elles racontent une histoire en elles-mêmes, elles expriment le temps qui passe, ce qui pour l’auteur est beaucoup plus intéressant que d’écrire par exemple « trois jours après ». C’est aussi une façon de raconter les contes par l’image. Car en effet, une immense part de l’histoire est transférée dans les illustrations ce qui permet à l’enfant de lire seul et de choisir son rythme.
Enfin, pour lui, la succession des images, c’est un moment de silence, une respiration.


 


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Grégoire Solotareff est né en 1953 à Alexandrie, en Égypte. Son père, Henri El-Kayem, est médecin et poète, sa mère, d’origine russe, Olga Solotareff, est peintre. En 1956, sa famille fuit l’Egypte pour le Liban puis la France, qu’ils atteignent avec un nom francisé : Lecaye. Il a ainsi partagé son enfance entre le Liban, la Bretagne et l’Île-de-France. Grégoire et sa sœur, Nadja, ont beaucoup dessiné durant leur enfance. Après des études de médecine, il exerce ce métier pendant cinq ans. Mais à 30 ans, Grégoire se remet à dessiner à l’occasion de la  naissance de son fils, et ses premiers livres pour enfants sont publiés en 1985 sous le nom de jeune fille de sa mère. Sa rencontre avec Alain Le Saux a été déterminante, les conseils qu’il lui a donnés ont contribué à affirmer le style de ses dessins avec des traits simples et de grands aplats de couleur. Dès ses premiers albums Solotareff fait référence aux grands auteurs qui ont bercé son enfance : Jean de Brunhoff, Tomi Ungerer, La Fontaine, le répertoire des contes classiques et de nombreux peintres (Matisse, Van Gogh…). Certains de ses héros, qui sont en fait des anti-héros (Monsieur l’Ogre, les petits lapins…) sont très appréciés des enfants. Grégoire Solotareff a publié plus de 150 livres depuis 1985, il est aussi auteur d’affiches et de dessins pour la presse et la publicité.

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Inépuisable, fantastique, un univers unique , un auteur fondamental dans l'histoire du livre jeunesse
je citerai son prénom Tomi et comme dans un grand concert rock, la foule répondrait: UNGERER !!!

Tomi Ungerer at Work
http://ungerer.videomuseum.fr/Navigart/index.php?db=ungere&qs=1

Tomi Ungerer est né le 28 novembre 1931, à Strasbourg. Fils d'un fabricant d'horloges historien et astronome, il débute dans la vie comme dessinateur publicitaire. Puis il écrit et illustre de nombreux albums pour enfants et collabore à plusieurs magazines. Il a réuni une collection de jouets impressionnante qu'il a fini par donner au musée de Strasbourg. Affichiste, auteur illustrateur, inventeur d'objets, collectionneur, dessinateur publicitaire, c'est un grand artiste à qui l'on doit d'inoubliables albums pour les enfants.


une exposition à lieu actuellement à Strasbourg du 18|11|2011-19|02|2012
Illustration de Tomi Ungerer et ses maîtres. Inspirations et dialogues 
 
 
 
 
 
 
 
L'exposition intitulée « Tomi Ungerer et ses maîtres. Inspirations et dialogues » au Musée Tomi Ungerer constitue un temps fort du 80e anniversaire de Tomi Ungerer. Dans la totalité du musée sont présentées environ 300 œuvres, tant sélectionnées dans le fonds du musée que provenant de collections privées et publiques, sur le thème encore peu exploré, des multiples connexions qu'entretient l'œuvre d'un illustrateur avec l'histoire de l'Art. Les différentes formes d'expression de son œuvre montrent en effet de nombreuses références graphiques, plastiques et cinématographiques. Un riche répertoire iconographique d'artistes de tous styles et de toutes époques confondus s'est ainsi constitué : les maîtres allemands du Moyen Age et de la Renaissance [Baldung-Grien, Dürer, Grünewald, Holbein], Doré et les artistes allemands du XIXe siècle [Caspar David Friedrich, Ludwig Richter, Moritz von Schwind, Carl Spitzweg], les artistes alsaciens [Hansi, Loux, Sattler, Schnug], le dadaïsme et le surréalisme [Arp, Ernst], les dessinateurs satiriques [Busch, Daumier, Dubout, les caricaturistes du Simplicissimus et les cartoonists anglo-saxons, Grandville, Töpffer]. L'exposition évoque également des croisements avec Bellmer, Dix, Ensor, Félicien-Rops, Goya, Grosz, Jones, Kubin, Lindner, Posada, Toulouse-Lautrec, von Bayros, Weaver ou Wyeth. Le dramaturge Friedrich Dürrenmatt écrivait à propos de Tomi Ungerer qu'il « n'imitait personne, mais utilisait beaucoup ». Il est indéniable que ces multiples emprunts ont aussi contribué à forger l'originalité de son art.
Quelle joie pour un apprenti bricoleur comme Rafi d’emménager dans une nouvelle maison! D’autant que, pour son anniversaire, il reçoit de quoi jouer au menuisier. «Puisque je n’ai pas encore d’amis, je vais m’en fabriquer!» se dit-il. Les animaux et les pantins géants de son cru attirent bientôt Ki Sing, la voisine d’à côté. Ki Sing sait coudre! Ensemble, ils se mettent à créer des amis encore plus beaux. Ils découvrent leurs cultures respectives, s’enthousiasment, et finissent par monter une véritable exposition d’amis… Où s’arrêteront-ils?
Rufus est une chauve-souris pas comme les autres. Depuis qu’il a vu, un soir, un film en Technicolor au cinéma en plein air, puis, au petit matin, le lever du soleil orange et rose, il a décidé de changer d’existence.Vivre le jour, peindre ses ailes noires aux couleurs des papillons !
Pris de peur en voyant tourbillonner ce volatile bizarre, des gens lui tirent dessus à coups de fusil.
Rufus tombe, mais, par chance, c’est dans le jardin d’un homme formidable…
 Les ChatsLe Chapeau volant
Emile