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mercredi 27 avril 2011

Danse, danse, danse...


Ecole de danse de l'Opéra © bertrand desprez


Tout d'abord, c'est un très bon roman de Murakami ,  Haruki Murakami, né à Kobé en 1949, a étudié la tragédie grecque et dirigé un bar de jazz à Tokyo, avant de se consacrer totalement à l'écriture. Traducteur de Fitzgerald, Irving et Chandler, il rencontre le succès dès son premier roman paru au Japon en 1979.)

© bertrand desprez


Ce roman est la suite de La Course au mouton sauvage. Le narrateur retourne à Sapporo (Hokkaïdo), à l'Hôtel du Dauphin, à la recherche de Kiki, la call-girl de luxe aux merveilleuses oreilles dont il a entendu en rêve l'appel au secours. L'Hôtel du Dauphin est devenu un immense palace, financé par la spéculation immobiliaire et la corruption. L'un des leitmotive du roman est une scène d'un film de série B, Amour sans espoir, dans lequel tourne l'un de ses anciens condisciples, Gotanda, avec l'énigmatique Kiki. Le narrateur, à Sapporo puis à Tokyo, visionne ce navet de façon obsessionnelle, renoue avec Gotanda et découvre l'existence d'un réseau international de call-girls de luxe. A la fin du livre Gotanda avoue qu'il a tué Kiki, et met fin à ses jours. Entretemps le narrateur aura aimé May, collègue de Kiki, peu après retrouvée étranglée.
Dans une réalité parallèle, l'Homme mouton, déjà messager de l'autre-monde dans La Course au mouton sauvage, rencontré dans les ténèbres paranormales du 15e étage de l'Hôtel du Dauphin, lui aura délivré son injonction: «Danse, continue à danser», qui donne le titre du livre. C'est dans cet hôtel que le narrateur noue une idylle d'abord platonique avec Yumioshi, la jeune fille de la réception, avec laquelle il aura finalement une relation amoureuse, revenant en sa compagnie du monde des ténébres.
L'auteur a intercalé une histoire dans le roman: sa pérégrination avec une jeune fille de quinze ans, Yuki («neige») de Sapporo à Hawaï puis à nouveau à Tokyo.
Le style d'Haruki Murakami reste d'une extrême simplicité, une limpidité en parfaite communion avec l'impression de transparence que dégage le roman. L'oeuvre de Murakami est absolument moderne, sans référence aucune aux classiques japonais. En enquêtant, en «dansant», le héros déchiffre les arcanes singulières de son accès au réel, sur fond d'esthétique du vide et de lucidité zen.

© bertrand desprez
La danse m'a toujours porté, des rocks sauvages de Dee Purple où je secouais ma longue tignasse blonde dans des ambiances de boom survoltées. Puis plus tard en improvisation, sur des rythmes afro-cubain quand Dizzy gillespie et Arturo Sandoval embrasaient les salles. Ensuite comme photographe, j'ai eu la chance de collaborer avec Andy Degroat ou Loïc Touzé, d'approcher de près l'exigence des chorégraphes, le métier de danseur et ses heures de travail quotidien. Pour Air-France Magazine, je suis parti à Cuba pour raconter la danse "caliente" et les ballets classique de La Havane.
Enfin, il y quelques semaines, l'Express m'a envoyé à Nanterre, pour passer une journée avec "les petits rats " de l'Opéra. Un cadeau pour un photographe qui aime le corps, le mouvement et la danse. La journée fût intense, rondement menée, au rythme spartiate des jeunes élèves. Scolarité le matin , à partir de 7 h 30 jusqu'à 11h 30 puis danse, danse, danse...des assouplissements, des pointes, des exercices encadrés par des étoiles et la préparation du spectacle annuel (où je ne fût pas invité !!) dirigé par Mlle Elisabeth Platel, directrice de l'école. Fin d'après midi, enfin les corps peuvent se reposer et retrouver leur insouciance dans le jardin ensoleillé de l'école... 

Bertrand Desprez, avril 2011

© bertrand desprez


© bertrand desprez

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Mlle Platel © bertrand desprez
détente...© bertrand desprez
le chignon © bertrand desprez
© bertrand desprez
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© bertrand desprez
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le jardin et les sms © bertrand desprez
© bertrand desprez
© bertrand desprez
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l'architecture de De Portzamparc © bertrand desprez
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© bertrand desprez
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l'internat © bertrand desprez
les cours des petits © bertrand desprez
Mlle  Platel et deux élèves pendant la répétition du spectacle annuel de l'école © bertrand desprez
Au complet !© bertrand desprez
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vendredi 15 avril 2011

La maison des jonglages .....


© bertrand desprez

Casa ou huis, maison ou house, il suffit de jongler avec les mots pour trouver un terrain de jeu. La maison est un repère, une demeure, on y passe ou séjourne selon le temps, on y vit ou on y meure. Mes souvenirs me porte vers une "petite maison dans la prairie" puis plus tard vers la maison d'arrêt. Les maisons de correction comme les maisons de passe ont disparu.Depuis j'habite en ville, un appartement dans un immeuble, pas de maison de campagne ni gens de maison. Je laisse aux ouailles, la maison de Dieu préférant la maison des fous. Puis complètement dingue de maison hantée, j'ai fini par fuir les fantômes. Au pays du soleil levant, j'ai connu les maison de thé, l'art de servir comme une raison de vivre. Puis j'ai trainé mes haïkus à la maison de la poésie, mes pas vers la maison des métallos, mon regard à la maison rouge. J'ai horreur des maisons de retraite comme des maisons de poupée, boucle d'une existence ou les murs sont trop proches. Maison blanche ou maison bleue... j'ai découvert une nouvelle maison, la maison des jonglage, quelque part vers La Courneuve. Un endroit hors du temps ou les balles sifflent et les massues s'envolent...


© bertrand desprez

La Maison des Jonglages est une association en résidence au centre culturel Jean Houdremont de la ville de La Courneuve. Elle a pour objectif de repérer les besoins, les qualités et les aspirations des jongleurs et des jonglages. Notre volonté est de devenir un épicentre fédérateur où grand public, artistes professionnels, amateurs, programmateurs et structures d’accueil viennent rencontrer des compagnies de jonglage, des artistes en gestation, des projets en cours.


© bertrand desprez
Les Fugues // Cie Yoann Bourgeois © bertrand desprez


 Et voilà la quatrième édition d'un festival à taille humaine

 "Rencontre des Jonglages" édition 2011

La Maison des Jonglages présente sa nouvelle édition du festival "Rencontre des Jonglages". 

Cette année,  un manipulateur de cagettes, une rencontre entre polystyrène et piano, un défilé de tuiles et de sacs à main, un manteau sentimental, de la danse jonglée, du jonglage dansé, des fugues de Bach et des parties de tennis, du diabolo dans un rocking-chair,des massues de tchernobyl, des croqueurs de pommes…



© bertrand desprez
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© bertrand desprez
 
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© bertrand desprez



© bertrand desprez

© bertrand desprez


Un jeune photographe talentueux a réalisé un magnifique travail tout au long du festival, vous pouvez retrouver ses images sur son blog :  milan.szypura.org/blog/ <http://milan.szypura.org/blog/>







JONGLER OU SE JOUER DE !!

v.i. jongler (de l'anc. fr. jogler, se jouer de) [conj. 3]
1.  Lancer en l'air, les uns après les autres, divers objets que l'on relance à mesure qu'on les reçoit: Le clown jongle avec des assiettes.
2.  FIG. Manier avec une grande habileté, une grande aisance: Avec ses enfants à l'école, elle doit jongler avec les horaires.
L'art de la jonglerie (jonglage est plus familier) est la plus ancienne des disciplines de cirque. Mais son origine remonte à des temps bien plus anciens, ainsi des fresques de l'ancienne Égypte représentent quelquefois des jongleuses comme par exemple lors de cérémonies religieuses vouées aux pharaons. Les Aztèques ont façonné des sculptures représentant des personnages jonglant avec les mains mais aussi avec les pieds (antipodistes). En orient, les chamanes et les prêtres utilisaient la jonglerie pour prédire l'avenir, explorer l'inconnu et écarter le danger. En occident, le jongleur servait à animer les festivités, il était assimilé aux troubadours et aux bouffons. En ancien français "jogler" veut dire s'amuser (du latin "joculari", plaisanter). Encore aujourd'hui, les cultures primitives de tous les continents perpétuent cette coutume.

Le jonglage "lancé" en utilisant des balles, massues, chapeaux , anneaux ou tout autre objet (les "soeurs Deluca" jonglaient avec des boulets de canon ! ),
http://www.juggling.org/pics/Pics/markb86a.jpg
Mark Bakalor
 






















Le jonglage de "contact" dans lequel l'objet utilisé (balle) est manipulé à l'aide de différentes parties du corps (mains, bras, nuque, front etc. ...) tout en conservant un contact permanent,


 
 Le jonglage "gyroscopique", tels par exemple les assiettes plates, le diabolo, le bâton du diable ou le Yo-Yo,

 
 Le jonglage "d'équilibre" où le jongleur maintient en équilibre sur une partie de son corps (front, nuque, pied ..) un ou plusieurs objets (couteaux, ballons, perche ...),
http://www.juggling.org/pics/Pics/chagall.jpg
Chagall
  - moins répandus, le jonglage avec les pieds (antipodisme) ou le jonglage avec la bouche (balles de ping-pong).


© bertrand desprez

Formules magiques !!::



       ~alex_haynes@hotmail.com
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Pour une histoire du jonglage, plongez vous dans : http://www.monjonglage.com/index/index.php?idp=46
la jongle nait environ en -2000 av. J.-C ( Pour les fans d’histoire, pendant le Moyen Empire égyptien),
Fresque égyptienne