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samedi 16 juillet 2011

Le garçon de la Lune d'Ib Spang Olsen et autres merveilles

 

Medialynx Japan Co., Ltd.

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 Ce petit garçon dans la lune m'a emmerveillé, certainement pas une découverte car l'auteur dannois a été plusieurs fois primés pour son oeuvre, mais j'avais envie de le partager avec tout ceux qui aime lire des livres avec leurs enfants et celui-là a tous les atouts pour nous faire décoller. Déjà le sens de lecture, il faut retourner le livre et laisser les pages pendre d'elles-même, le petit garçon chute et nous l'accompagnons dans sa quête d'une autre lune ... le dessin est classique mais le travail des couleurs est très intérressant, enfin la dimension poétique de l'histoire est très philosophique....








Né en 1921 ià Copenhague. Il étudie le dessin et les arts graphiquest àt the Royal Art Academy et enseigne en même temps dans des écoles . Active in a wide range of areas besides picture books such as producing TV programs and designing posters and chinaware. Il a gagné de nombreux prix dont l' International Hans Christian Andersen Award en 1972, et le  Graphic Industry Award au Danemark en 1976. Main works include "Thumbelina", "The Little Mermaid", "The Snow Queen" (Fukuinkan Shoten), and the "Autobiography of Hans Christian Andersen -Watashi no Chiisana Monogatari" (Asunaroshobou).
  Medialynx Japan Co., Ltd. Medialynx Japan Co., Ltd.

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Le prix Hans Christian Andersen, parfois surnommé le petit prix Nobel de littérature, est un prix international décerné tous les deux ans par l'Union Internationale pour les Livres de Jeunesse1 (IBBY) en reconnaissance d'une « contribution durable à la littérature pour enfants ». Il y a deux catégories de lauréats : auteurs et illustrateurs. Le prix tient son nom de l'écrivain danois Hans Christian Andersen, et les lauréats reçoivent une médaille d'or des mains de la reine du Danemark.
En plus du prix, l'IBBY publie une "Liste d'honneur" biannuelle de nouveaux livres pour la jeunesse choisis pour leur excellence par les sections nationales de l'IBBY, dans les domaines de l'écriture, l'illustration et la traduction de livres pour enfants

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un clin d'oeil circassien pour un auteur connu : Quentin Blake
 http://www.quentinblake.com/
Son Clown est également une fable sociologique bien ficelée avec un humour décapant et un dessin épuré, j'adore !!


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Cet album sans texte est un véritable condensé d'émotions. Tristesse, peur, méchanceté mais aussi joie, amitié, espoir sont exprimés dans le trait énergique de Quentin Blake. Quand certains retrouveront un peu le mime si expressif de Charlie Chaplin, d'autres apprécieront l'humour caricatural qui fait penser à celui de Sempé. En suscitant une si large gamme de sentiments, cet ouvrage révèle la puissance de l'imagination et suscite le goût de lire. Recommandé par le Ministère de l'Education Nationale, pour le cycle 2 de l'école primaire, ce livre a reçu le prix Ragazzi Fiction Enfance de la foire internationale de Bologne.

Artiste génial aimé de tous, gloire internationale du livre de jeunesse, amoureux de la France et de la poésie française, QUENTIN BLAKE nous convie à une promenade en compagnie de Charles d'Orléans, La Fontaine, Rimbaud, Desnos, Prévert, Queneau ou Brassens.
Au gré des illustrations de Quentin, les poèmes qu'il a rassemblés dans ce " carnet de voyage " nous conduisent de la gravité à la joie, de la mélancolie à l'éclat de rire... Comme dans la vie.

mercredi 13 juillet 2011

Brassaï et l'Amérique à Montpellier


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New York, 1957 © photo Brassaï /Estate Brassaï
C’est par hasard qu’Agnès de Gouvion Saint Cyr a retrouvé dans les archives de Brassaï les diapositives de cette commande pour Holiday, restée totalement méconnue. Elle en fait un livre, et une exposition au Pavillon populaire de Montpellier, en réalisant des tirages modernes. On a bien du mal à y reconnaître les photos pensives et soigneusement composées, parfois posées, du Brassaï de Paris de Nuit : aux Etats-Unis, le photographe semble plus proche de la photo de rue, instantanée et mouvementée. « En France, Brassaï était dans une position de guetteur. C’était impossible à New York, dans la foule et le bruit », explique Agnès de Gouvion Saint Cyr.

Jusqu’au 30 octobre 2011, la Ville de Montpellier accueille en avant première mondiale, l’exposition "Brassaï en Amérique, 1957", au Pavillon populaire. Cette exposition permet de découvrir une partie de l’oeuvre photographique de Brassaï jusqu’ici ignorée, et en grande partie en couleurs, lui qui, jusque là, était uniquement connu pour sa pratique en noir et blanc.
 
« En 1957, invité par le magazine Holiday qui lui passe une commande photographique et lui donne, pour cela, carte blanche, Brassaï, pour la première fois, visite l’Amérique. Il n’existe pas plus grande disparité entre son territoire parisien, sur lequel il exerce depuis les années 30 son oeil de photographe, et la civilisation urbaine américaine à laquelle New York le confronte. Cette différence de culture, de mode de vie, excitent Brassaï.
Le voici lâché dans la ville américaine, suivant ses instinct de photographe de rue, conscient des contrastes auxquelles son habituel sens du pittoresque européen le confronte, acceptant cette mise à l’épreuve, au fond bien excitante.
 
 Pavillon Populaire - Galerie d'art photographique de la Ville de Montpellier
Tous les jours sauf le lundi de 11h à 13h et de 14h à 19h - Entrée libre
Esplanade Charles De Gaulle - 34 000 Montpellier
Tél. : 04 67 66 13 46 - 04 67 34 88 80
Visites gratuites et accompagnées à la demande / groupes sur rendez-vous
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Brassai  New York 1957 - photo Brassaï/Estate Brassaï
  
 
50 images en couleurs et 110 tirages d'époque en noir et blanc impubliés du célèbre photographe sont ainsi présentés. Des images réalisées en 1957. Brassaï avait été invité par le magazine Holiday qui lui passe une commande photographique et lui donne, pour cela, carte blanche. Pour la première fois, ol visite l'Amérique. "Il n'existe pas, explique Gilles Mora, directeur artsitique, une  plus grande disparité entre son territoire parisien, sur lequel il exerce depuis les années 30 son oeil de photographe, et la civilisation urbaine américaine à laquelle New York le confronte.[...] Mais Brassaï a le génie de l'adaptation. Il prend vite la mesure de cette formidable culture, toute pleine d'énergie et de surprises visuelles».
 
 
 
 

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Brassai  New York 1957 - photo Brassaï/Estate Brassaï

Brassai  New York 1957 - photo Brassaï/Estate Brassaï

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New York, 1957 © photo Brassaï /Estate Brassaï

Quand Brassaï arrive dans la ville, ses images enregistrent un choc, suivi d'une euphorie. Alors au faîte de sa puissance, la capitale du monde impose au plus parisien des grands photographes ses gratte-ciel dévorant la brume, ses gares basiliques abreuvées de lumière... Gigantisme et verticalité s'y déclinent dans une frénésie répétitive: fenêtres d'immeubles, articles à vendre, et même les individus, souvent photographiés en groupes et d'autant plus mystérieux que Brassaï parle mal anglais.

Il faut remercier Agnès de Gouvion Saint-Cyr, exécuteur testamentaire de Brassaï, d'avoir retrouvé ces images oubliées, qui constituent l'événement photographique de l'année.   

C’est par hasard qu’Agnès de Gouvion Saint Cyr a retrouvé dans les archives de Brassaï les diapositives de cette commande pour Holiday, restée totalement méconnue. Elle en fait un livre, et une exposition au Pavillon populaire de Montpellier, en réalisant des tirages modernes. On a bien du mal à y reconnaître les photos pensives et soigneusement composées, parfois posées, du Brassaï de Paris de Nuit : aux Etats-Unis, le photographe semble plus proche de la photo de rue, instantanée et mouvementée. « En France, Brassaï était dans une position de guetteur. C’était impossible à New York, dans la foule et le bruit », explique Agnès de Gouvion Saint Cyr.


À New York comme en Louisiane, le photographe utilise la couleur pour la couleur, avec gourmandise, s’attardant sur des enfants endimanchés jouant à la balançoire, faisant ses choux gras des répétitions formelles des poussettes de triplés, des publicités géantes sur la Cinquième Avenue, des frous-frous chatoyants accrochés aux devantures, des rayures jouant avec les petits carreaux des maillots sur les bateaux de croisière du Mississippi. Autant de signes d’une nouvelle société de consommation.
On retrouve aussi le Brassaï ami des surréalistes, attiré par l’incongruité des mannequins dans les vitrines. Et celui que ne cesse de séduire la sensualité des femmes, alors qu’à la même époque, la « Street photography » américaine a, selon le spécialiste Gilles Mora, une approche beaucoup plus clinique de la rue.
« Ce que j’ambitionne, expliquait Brassaï, c’est de faire quelque chose de neuf et de saisissant avec le banal et le convenu. » Rien ne dit si, à son retour, en découvrant ses films développés à Paris, il eut le sentiment d’avoir rempli son contrat.








Brassaï le New-Yorkais

Brassai  New York 1957 - photo Brassaï/Estate Brassaï