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samedi 21 mai 2011

Roland garros..ou l'art de se renvoyer la balle.

© bertrand desprez
Tout ce qui suit est d'une importance primordiale, la tension de la raquette doit être optimum. On ne se renvoie pas la balle n'importe comment ! Le lift ou l'ascenseur est un moyen rapide si le joueur est pressé dans la vie comme sur le court mais il peut choisir un revers de main gauche croisé et mettre l'ami-adversaire dans une position difficile pour remettre cette balle en jeu. Bon tout cela est très politique, passe à ton voisin...Ne pas confondre se renvoyer l'ascenseur et se renvoyer la balle. Certain ne  la renvoie pas, c'est une affaire de principe, elle file vers les ramasseurs, planqués pour ne pas recevoir ces projectiles lancés à plus de 200 km/h par des bras surpuissants. D'autres , poliment et pugnace, s'acharnent à dire merci et renvoie l'ascenseur, pardon la balle vers l'homme situé de l'autre côté du filet. La pluie parfois, permet de méditer sur l'objectif du jeu, un ace est un art d'esquiver la balle ? A voir la fascination des foules qui garnissent les allées de Roland Garros, et celles plus privilégiés des loges du court central, c'est un art lyrique (voir les cris poussés par certains joueurs), c'est un art théâtral (tension des acteurs, suspense sur l'issue finale), c'est un art de la mode (les costumes, jupettes, casquettes, body sont maintenant largement autorisé ). Voilà, tout est prêt pour le show, serrez vous la main et tentez de renvoyer la balle...

ps: l'année dernière j'ai travaillé pour L'Equipe Magazine sur l'ambiance de Roland Garros et deux jeunes champions français

mladenovic kristina © bertrand desprez

© bertrand desprez
les mains des ramasseurs © bertrand desprez

vue de dessus © bertrand desprez

une balle© bertrand desprez

© bertrand desprez

©bertrand desprez

© bertrand desprez

© bertrand desprez


vénus ou séréna © bertrand desprez

© bertrand desprez

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Les quadrocopters robotisés suisses savent se renvoyer la balle. | GuruMeditation
http://youtu.be/3CR5y8qZf0Y

mardi 10 mai 2011

Cannes et ses photographes, une histoire d'amour



 






















Le festival de Cannes 2011 déroulera son tapis rouge au mois de mai. Plus exactement du 11 au 22 mai. Au programme : du plaisir, du cinéma et... des stars. Pendant une dizaine de jours, le monde du cinéma va vivre dans une bulle de strass et de paillettes. Présidé par l'immense acteur Robert de Niro,  ce festival de Cannes 2011 devrait une fois de plus réserver son lot de surprises




Le festival a toujours été lié intimement à la photographie, des photographes présents dès la première édition, juste après guerre, se succédant de père en fils, des photographes d'agences par centaines le long des marches, des auteurs envoyés spéciaux de Libération,Télérama ou Premières pour immortaliser les stars du Cinéma (l'affiche du festival 2011 est un parfait exemple).
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Président du Jury

Illustration
Nigel Parry/CPI

Biographie

 Célèbre pour son impressionnante filmographie, Robert De Niro a notamment joué dans "Voyage au bout de l’enfer" de Michael Cimino (1978), "L’Eveil" de Penny Marshall (1990), "Heat" de Michael Mann (1995), ou encore "Mon beau-père et moi" puis "Mon beau-père, mes parents et moi". Il a été dirigé par Martin Scorsese dans Célèbre huit films dont "Mean Streets" (1973), "Taxi Driver" (1976), "Raging Bull" (1980), "Les Affranchis" (1990) et "Les Nerfs à vif" (1991). En 1993, il réalise son premier long-métrage, "Il était une fois le Bronx"; en 2006, il retourne derrière la caméra pour "Raisons d’Etat". Robert De Niro a reçu l’Oscar du meilleur acteur dans un second rôle pour "Le Parrain, 2e partie" (1974) et l’Oscar du meilleur acteur pour son incarnation de Jake La Motta dans "Raging Bull" (1980). A la fin des années 1980, il cofonde la société de production Tribeca Productions. A la suite des événements du 11 septembre, il cofonde en 2002 le Festival du film de Tribeca, destiné à la promotion du septième art, de la musique et de la culture et qui a également pour but d’insuffler un souffle nouveau dans la partie sud de Manhattan. En 2009, Robert de Niro reçoit le prestigieux Kennedy Center Honor ainsi que le prix Stanley Kubrick de l’Académie britannique des arts de la télévision et du cinéma (BAFTA). En 2011, la HFPA (Association Hollywoodienne de la Presse Etrangère) lui décerne le prix Cecil B. DeMille pour l’ensemble de sa carrière cinématographique. En juin, il sera à l’affiche du film italien "L’Amour a ses raisons" et de "Limitless" de Neil Burger.


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XL



Xavier Lambours vit et travaille à Paris. En 1975, il fête ses 20 ans au sein de l’agence Viva. Il fait ses armes au journal Hara Kiri, sept années consacrées au portrait, au roman-photo. Il couvre son premier festival de Cannes en 1983 pour Libération et publie l’ouvrage, “Ciné-Monde” avec les Cahiers du cinéma.

Mocky © xavier lambours


Sandrine Bonnaire © xavier lambours
 
 

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o Mirkine



De l'intimité des palaces aux marches du Palais : les archives des années d’or du Festival de Cannes à travers l’objectif de léo Mirkine
Packaging cd cannesDu strass des soirées de gala au jeu insolent des starlettes, "la collection Mirkine" retrace les moments les plus extraordinaires d'une période émouvante, saisie au vol sans interruption de 1946 à 1982 par l'objectif affectueux d'un des derniers grands photographes de la Croisette.
La plus grande partie de ces clichés n'avaient encore jamais été publiés à ce jour. Par l'homogénéité du regard de l'artiste et du format des clichés, sur une période ininterrompue de 40 ans de Festival, et la haute qualité de reproduction, ce portfolio vous plonge dans le rêve de la période culte d'un festival élevé au rang de mythe.

Un photographe légendaire
Léo Mirkine, né de parents russes en 1910, il a d'abord été le photographe de plateau de grands noms du cinéma français (Abel Gance, Julien Duvivier, Marcel Carné, René Clément, Jean Renoir et bien d'autres). Familier du monde du cinéma sur lequel il a porté un regard de professionnel non exempt de tendresse. Collaborateur de grands magazines ou de prestigieuses sociétés de production cinématographique qui ont recouru à ses talents (Paris-Match, Jours de France, Cinémonde, Ciné-Revue, Century Fox, Columbia et Warner Bros) ce photographe attentif, était également une figure emblématique de cette insouciance de vivre de la Côte d'Azur. Avec ce CD Rom ce sont les années d'or du cinéma, de la Côte d'Azur et de la saga Mirkine qui sont enfin réunies.

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LES TRAVERSO

Sophia Loren © traverso


Les «Cahiers du cinéma» rassemblent dans un livre six décennies de festival, immortalisées par les Traverso, une famille de photographes cannois. Avec les commentaires de Serge Toubiana.

Le 19 mai 1977, Arnold Schwarzenegger fait le show pour le 38e festival de Cannes. - AFP
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  • Le 1er septembre 1939, un vieux monsieur arrive en gare de Cannes. Louis Lumière, inventeur - avec son frère Auguste - du 7e art, vient assurer la présidence d’honneur du premier Festival international de cinéma. Un photographe est là, qui fige des visages inquiets. L’actualité gâche la fête : le matin, Hitler a envahi la Pologne. L’une des rares photos de cette première édition aussitôt annulée est signée Auguste Traverso, artisan photographe à Cannes. Sept ans plus tard, son fils Henri saisit les visages radieux de Michèle Morgan, Madeleine Renaud et Jean-Louis Barrault, pieds nus sur la Croisette.
    La fête commence. Avec son Rolleiflex 6x6, Henri Traverso attrape tout ce qui passe. Il vend ses photos au Petit Niçois et à France-Soir, ou bien les met en vitrine dans sa boutique de la rue de Bône pour les vendre aux touristes. Après lui, son fils et son petit-fils, prennent la relève. En soixante-six ans, (soixante-treize, si l’on compte le premier cliché d’Auguste), les Traverso ont accumulé 170 000 négatifs du Festival.
    Pour Serge Toubiana, passionné par la collection, il existe «un esprit Traverso». Un côté album de famille : «Ils ont photographié les plus grandes stars sans avoir conscience d’assister à quelque chose d’exceptionnel, ni de la valeur marchande de leurs photos. Pour eux, c’était un événement local. Ils ont photographié le Festival comme ils "faisaient" les bals princiers ou les soirées mondaines de la Riviera. Humblement, ils ont enregistré la lente et irrésistible évolution du cinéma vers le spectacle. Toute l’histoire est là.» Le directeur de la Cinémathèque française a eu le loisir, lorsqu’il dirigeait les Cahiers du Cinéma, de fouiller les archives des photographes cannois. Il a sélectionné 550 clichés, réunis dans un livre, Cannes Cinéma - qui vient d’être réédité - qu’il ne se lasse pas de feuilleter. Son image favorite est celle de Liz Taylor en maillot de bain, photographiée par de beaux jeunes gens presque nus (page précédente) : «Ce sont des amateurs, ils se tiennent à distance. Elle se prête au jeu, comme si elle était leur copine. Aujourd’hui, la photo ne serait plus la même, la star ne serait plus la même. Le rituel a changé et s’est plutôt dégradé.»
    En 1947, Maurice Chevalier, «ce vieux charmeur», pose pour Henri Traverso main dans la main avec la miss Festival de l’année (page précédente) : «Rien n’est formaté, ils se serrent la main gentiment, la miss est en maillot, gaie et simple, elle n’a rien d’une bimbo.» Les années 50, années BB, sont pour Serge Toubiana l’âge d’or de Cannes. «Bientôt, Brigitte Bardot sera la première victime des paparazzi. En 1967, ce sera une telle hystérie qu’elle ne remettra plus les pieds à Cannes.» En attendant, elle court sur la plage et Jeanne Moreau chante sur une table (page suivante) : «Ce n’est pas une excellente photo, mais l’ambiance, le regard de Moreau, sont extraordinaires. On ne verrait plus un tel naturel.»
    Dans les années 60, c’est Cinecittà sur la Croisette, Henri Traverso mitraille Sophia Loren et Marcello. Francis Ford Coppola déambule, solitaire, sous les palmiers (page précédente) : «Personne ne sait qui il est, c’est bien avant Apocalypse Now, il est mal fringué. Traverso est là…»
    En Mai 68 (photo ci-contre, en haut), le photographe se fait bousculer : «Le cinéma défend Langlois contre Malraux, c’est l’émeute», raconte Toubiana, Truffaut lance : «Est-il possible d’être en smoking quand la France est en grève ?» Les jurés démissionnent, le Festival sera interrompu. Traverso fait une dernière photo de la porte close, avec un panneau «relâche». Rien ne sera plus pareil, Cannes s’américanise ; sous l’influence de la contre-culture, les stars ont jeté les paillettes aux orties.
    Arnold Schwarzenegger (photo ci-contre, au milieu), le Terminator des années 80, marque la différence. Pour Serge Toubiana, l’année charnière, du festival et des Traverso, est 1983. Le nouveau Palais est un «bunker» et la montée des marches un chemin de croix pour les photographes. «La photo des Brangelina (ci-contre) pourrait être celle de n’importe quel autre. Les stars sont devenues inaccessibles et les Traverso ont perdu leur côté singulier, artisanal.»
    Le 11 mai, Gilles, arrière-petit fils d’Auguste, «fera les marches», l’événement le plus médiatisé au monde, parmi des centaines de collègues. «Il n’a pas le choix, il fait partie de la meute», 
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    VU(es) sur Cannes rassemble une sélection de clichés de six photographes de la célèbre agence. Au programme, des portraits de stars, bien sûr, mais aussi des images qui se veulent insolites. Ainsi, on trouve des portraits de monstres sacrés du septième art, comme Clint Eastwood ou Gena Rowlands. Inévitable, car la renommée du festival repose avant tout sur la part de rêve qu’il véhicule. Et le cortège annuel de stars hollywoodiennes n’y est pas étranger. 

    © Stevee Luncker VU'
    © richard Dumas
     

    La photographie s’impose, les musiciens, acteurs, cinéastes et écrivains s’exposent.
    «J’aime la photographie de Newtown, Bourdin, Bailey, Avedon, une période où il y avait une absence de prétention. Les photographes n’étaient pas considérés comme des artistes… un peu comme les musiciens qui n’étaient pas des notables. A cette époque les Stones n’étaient pas dans le sérail alors que par exemple de nos jours Doherty est estimé socialement. J’ai un ami dentiste aujourd’hui, plus une nana qui lui adresse la parole, c’est devenu des parias tous ces gens là.» Plus loin, Dumas poursuit la conversation sur la part d’ombre des gens de son espace: « Pour moi, il faut que je rende compte de la présence de quelqu’un, simplement. Ce n’est pas un procédé nouveau. Quand tu vois toutes les pochettes historiques de Dylan ou des Doors, on n’était pas encore dans le marketing, on était plutôt dans le mythe. »


    David Lynch © Richard Dumas


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    Swirc P
     
    Il fait partie des portraitistes les plus sollicités, avec Jérôme Bonnet, Olivier Roller , Richard Dumas ou Léa Crespi. Son site permet de voir de nombreux clichés. Si le portfolio Portraits s’avère le plus riche et le plus représentatif de l’œuvre de Swirc, celui intitulé Fashion révèle un œil tout aussi inspiré pour mettre en valeur des collections de vêtements. Journey est plus anecdotique, même si les parties All around the world et Carnets dévoilent un pan plus personnel. Pas de biographie. Pas d’informations sur les prises de vue (publications, lieux). Peu importe. On se laisse porter avec délice par ce flot d’images.


    Im Sang Soo  © patrick Swirc


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    Jérome Bonnet

    Son nom figure souvent en dernière page de Libération, dans la fameuse rubrique Portrait, bien connue des fidèles lecteurs du quotidien. Ou encore dans Télérama, prestigieux hebdomadaire d’informations culturelles. Sur la - longue - liste officielle des lauréats du World Press 2008, on lit deux fois Jérôme Bonnet. Il est cité dans la catégorie Portrait, en deuxième position, pour son cliché de l’acteur américain Dennis Hopper, effectué pour Libération. Ainsi que dans la catégorie Arts et Spectacles, à la même place, pour une photo d’un petit rat de l’Opéra de Paris, prise dans le cadre d’un reportage pour Le Monde 2. Une juste reconnaissance.
    © jérome bonnet

    © jérome bonnet


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    Denis Rouvre et ses Automatons 
    "Au départ, l'idée était de couvrir le Festival de Cannes pour le magazine Première, d'une manière différente de ce qui se faisait habituellement. D'années en années, il était de plus en plus difficile d'arriver à faire des photos originales dans la mesure où on concentrait les photographes toujours au même endroit, leur laissait très peu de temps et les personnalités étaient toujours très entourées... Je voulais mettre un petit coup de pied dans cette taupinière et changer la façon de faire. Étant donnée que les gens essaient de contrôler leur image, je me suis demandé pourquoi ne pas leur déléguer l'acte photographique jusqu'au bout et leur proposer eux-même de se photographier. D'où l'idée de construire la boîte, de les briefer et de les enfermer à l'intérieur. Du coup, ils se retrouvent tout seuls, sortis de cette ambiance où ils sont très assistés." denis rouvre
    Morgan Freeman © denis rouvre


    Tom Hanks  © denis Rouvre