rené de obaldia © bertrand desprez |
René de Obaldia: "Je suis hanté par le mystère du mal"
http://www.lexpress.fr/culture/livre/rene-de-obaldia-je-suis-hante-par-le-mystere-du-mal_1032245.html par Laurence Liban
Un ancien atelier non loin de Saint-Lazare, au coeur de Paris. Le comte René de Obaldia reçoit, en toute simplicité. A 92 ans, il a l'oeil pétillant, le verbe haut, le rire aux lèvres. . Et il publie de nouveaux impromptus qui méritent d'être immédiatement joués sur scène. René de Obaldia est un ovni dans le monde des lettres. Son enfance (père consul panaméen, naissance en Chine...) est romanesque, son destin n'a pas d'équivalent. Pour L"Express, il a accepté de livrer quelques secrets.
© bertrand desprez |
dans l'atelier © bertrand desprez |
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Pour moi, il s'est révélé patient et joueur face à l'objectif !
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"Qui vole une moule
vole une poule"
"C'est en se léchant les babouines
que l'on devient babouin"
"Le mari avaricieux :
"Inutile de courir les magasin,
Lucille, un rien t'habille"
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http://www.franceinter.fr/emission-l-atelier-l-atelier-de-rene-de-obaldia
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festival Obaldia au Théâtre Le Ranelagh
A peine le rideau s'est-il levé sur la petite scène du Théâtre du Ranelagh que déjà le fringant académicien nonagénaire a l'oeil qui brille. Il s'apprête à se livrer une heure durant à un exercice à mi-chemin entre lecture et confidences. Il s'en délecte d'avance...
Installé confortablement à sa table drapée d'un majestueux tissu rouge théâtre et recouverte de nombreux recueils signés de sa main, entouré d'immenses photos des artistes ayant créé ses pièces (Bouquet, Simon, Rochefort...), sous les lueurs d'une guirlande de guinguette, l'auteur des Innocentines distile en toute simplicité et convivialité, presque de façon informelle, quelques anedcotes sur sa vie, son travail, sa carrière, et lit avec gourmandise de larges extraits de ses ouvrages, pièces, pensées, romans ou poèmes.
Etre responsable d'une oeuvre aussi foisonnante ne lui a pas fait perdre son humilité. C'est un régal que ce moment de partage passé à ses côtés. Assez magique, assez unique la sensation d'être de ses amis et de nous immiscer dans l'esprit de ce grand dramaturge.
Si ses écrits sont de petits bijoux de fantaisie, d'absurde, et de poésie intemporels, René de Obaldia est bien à leur image.
On ne saurait donc que trop vous conseiller de vous rendre à l'une des quatre représentations encore prévues dans le cadre du festival qui lui est consacré au Ranelagh jusqu'au 14 novembre.
Au programme :
- Du vent dans les branches de Sassafras - Théâtre comédie - Du 9 septembre au 19 novembre
- L'amour à trois - Théâtre comédie - Du 14 septembre au 16 octobre
- Obaldia sur scène (avec René de Obaldia) - Théâtre - Du 19 septembre au 14 novembre
- Au bal d'Obaldia - Théâtre "seul en scène" - Du 21 septembre au 23 octobre
- Les innocentines - Théâtre fantaisie musicale - Du 5 octobre au 19 novembre
- Fantasmes de demoiselles - Music-hall imaginaire - Du 26 octobre au 19 novembre
- Théâtre Le Ranelagh
- 5 rue des Vignes 75016 Paris
www.theatre-ranelagh.com
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