Articles les plus consultés

dimanche 11 mars 2012

La longue marche, jérôme Brézillon et jean Giraud alias Moébius




© jérome Brézillon


 Une longue marche, celle qu'on redoute, qu'on attends pas, enfin pas si tôt. Saloperie de crabe qui te bouffe et voilà Jérome sur le tapis, lui qui aimait la boxe et les grands combats. Il a bataillé sans bruit pour en venir à bout et finalement les pinces ont eu raison de son énergie. Il aimait les grands espaces, l'ouest des USA, les indiens, Blueberry. Clin d'oeil du destin, Jean Giraud l'accompagne dans cette longue marche, ils auront l'occasion de partager les nuits à la belle étoile. J'aurai aimé mieux connaître Jérome, nous avons échangé nos livres près du bar floréal en 1991, Sarajevo contre Dizzy Gillespie. Puis nous sommes croisés entre deux reportages, deux bars ou deux match de foot ou dernièrement à La Vilette ou nos fistons faisaient une initiation à la musique. L'occasion d'échanger quelques histoires de trains. Bon voyage Jérôme.


Une vente de photographies issues de son dernier travail "on board" aura lieu dans deux semaines




Page après page, tel un voyage à la Faulkner, se déploie en grand format le paysage américain dans toute son immense étendue.
Bien plus qu'à une allusion littéraire ou à quelque Road Movie, les photographies que Jérôme Brézillon a ramené de différents voyages aux Etats-Unis (de 1999 à 2003) , s'affirment dans une forme de tradition, notamment celle des coloristes à l'impeccable technique de la « New Topography », tout en revendiquant un attachement moderne au paysage.
(…)
Ces cinquante paysages sans qualité se donnent à voir dans le fortuit de la rencontre du voyageur et se révèlent dans l'austérité du document : frontalité, couleur, netteté, etc.
(…)
Nul besoin de la présence humaine dans l'image - ou celle d'un stetson de pacotille - pour signifier qu'aucun espace n'y est vierge ou libre. Si le grotesque laisse parfois place à l'ironie, la conquête est finie depuis longtemps.
Du deep South au Nord Dakota, les errances photographiques de l'artiste installent une analyse fine de notre temps.
(…)
Dominique Gaessler
(extraits)


 @@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@
Jean Giraud fait sa longue marche...



C'était un merveilleux chaman, un rêveur éveillé. Un grand manitou qui osait tout. Libre et frondeur. Virtuose et irrévérencieux, Mais toujours avec ce grain d'innocence que jamais il ne perdit. Avec ses yeux rieurs, Jean Giraud, alias Moebius, se sera emparé de la bande dessinée et en aura fait son terrain de jeu et d'expérimentation favori. Le western, d'abord, aura fait les frais de son immense talent. Au fil des années, Giraud aura transformé un genre aux codes bien établis en une grande saga inti­miste. Mike Steve Blueberry, c'était lui.

@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@

Quelques images de Jérôme, mais il faut aller sur son site et mettre un mot sur le blog
http://www.jeromebrezillon.com/




 
@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@











Rédiger Modifier le code HTML

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire