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samedi 9 octobre 2010

Cuvons nos bonnes vieilles tri-x !!







Voilà un acte de résistance mûrement réfléchi : le retour aux bonnes vieilles tri-x, un noir et blanc granuleux, de la gélatine en rouleau, des ions d'argent qui frémissent, le grain qui se révèle ! Mais pour développer ces dizaines de films en attente sur l'étagère du salon, il me fallait acquérir une incontournable cuve "Paterson", design inchangé, des spires vierge de tout développement. Celle que je possédait avait du disparaître pendant un déménagement. Comment définir ce plaisir de retourner au coeur de la chambre noire, dans une obscurité primitive où les mains cherchent la languette du film pour la glisser délicatement dans la spire, une sensation d'aveuglement, le poignet commence à effectuer de légères rotation et le film s'enroule. Enfin un léger coup de ciseau, refermer la cuve et rallumer la lumière avant de verser le révélateur, préparé la veille, comme une bonne soupe à réchauffer. La température doit tourner autour de 20 ° pour ne pas brusquer les grains d'argent et les retournements de la cuve effectués toutes les trente secondes pour ne pas transformer la gélatine en milkshake. Fixateur, lavage, le film peut sortir de son bain et plonger dans une réalité lumineuse, il offre enfin ses images à l'oeil attentif. La photographie se révèle....





1 commentaire:

  1. Et qu'est-ce que je fais des deux litres de bain d'arrêt que je t'avais préparés ?
    On veut voir les images !

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