|
Ecole de danse de l'Opéra © bertrand desprez | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | |
|
|
Tout d'abord, c'est un très bon roman de Murakami ,
Haruki Murakami, né à Kobé en 1949, a étudié la tragédie grecque et dirigé un bar de jazz à Tokyo, avant de se consacrer totalement à l'écriture. Traducteur de Fitzgerald, Irving et Chandler, il rencontre le succès dès son premier roman paru au Japon en 1979.)
|
© bertrand desprez
|
Ce roman est la suite de La Course au mouton sauvage. Le narrateur retourne à Sapporo (Hokkaïdo), à l'Hôtel du Dauphin, à la recherche de Kiki, la call-girl de luxe aux merveilleuses oreilles dont il a entendu en rêve l'appel au secours. L'Hôtel du Dauphin est devenu un immense palace, financé par la spéculation immobiliaire et la corruption. L'un des leitmotive du roman est une scène d'un film de série B, Amour sans espoir, dans lequel tourne l'un de ses anciens condisciples, Gotanda, avec l'énigmatique Kiki. Le narrateur, à Sapporo puis à Tokyo, visionne ce navet de façon obsessionnelle, renoue avec Gotanda et découvre l'existence d'un réseau international de call-girls de luxe. A la fin du livre Gotanda avoue qu'il a tué Kiki, et met fin à ses jours. Entretemps le narrateur aura aimé May, collègue de Kiki, peu après retrouvée étranglée.
Dans une réalité parallèle, l'Homme mouton, déjà messager de l'autre-monde dans La Course au mouton sauvage, rencontré dans les ténèbres paranormales du 15e étage de l'Hôtel du Dauphin, lui aura délivré son injonction: «Danse, continue à danser», qui donne le titre du livre. C'est dans cet hôtel que le narrateur noue une idylle d'abord platonique avec Yumioshi, la jeune fille de la réception, avec laquelle il aura finalement une relation amoureuse, revenant en sa compagnie du monde des ténébres.
L'auteur a intercalé une histoire dans le roman: sa pérégrination avec une jeune fille de quinze ans, Yuki («neige») de Sapporo à Hawaï puis à nouveau à Tokyo.
Le style d'Haruki Murakami reste d'une extrême simplicité, une limpidité en parfaite communion avec l'impression de transparence que dégage le roman. L'oeuvre de Murakami est absolument moderne, sans référence aucune aux classiques japonais. En enquêtant, en «dansant», le héros déchiffre les arcanes singulières de son accès au réel, sur fond d'esthétique du vide et de lucidité zen.
|
© bertrand desprez
|
La danse m'a toujours porté, des rocks sauvages de Dee Purple où je secouais ma longue tignasse blonde dans des ambiances de boom survoltées. Puis plus tard en improvisation, sur des rythmes afro-cubain quand Dizzy gillespie et Arturo Sandoval embrasaient les salles. Ensuite comme photographe, j'ai eu la chance de collaborer avec Andy Degroat ou Loïc Touzé, d'approcher de près l'exigence des chorégraphes, le métier de danseur et ses heures de travail quotidien. Pour Air-France Magazine, je suis parti à Cuba pour raconter la danse "caliente" et les ballets classique de La Havane. Enfin, il y quelques semaines, l'Express m'a envoyé à Nanterre, pour passer une journée avec "les petits rats " de l'Opéra. Un cadeau pour un photographe qui aime le corps, le mouvement et la danse. La journée fût intense, rondement menée, au rythme spartiate des jeunes élèves. Scolarité le matin , à partir de 7 h 30 jusqu'à 11h 30 puis danse, danse, danse...des assouplissements, des pointes, des exercices encadrés par des étoiles et la préparation du spectacle annuel (où je ne fût pas invité !!) dirigé par Mlle Elisabeth Platel, directrice de l'école. Fin d'après midi, enfin les corps peuvent se reposer et retrouver leur insouciance dans le jardin ensoleillé de l'école...
Bertrand Desprez, avril 2011
|
© bertrand desprez
|
|
© bertrand desprez
|
|
© bertrand desprez
|
|
© bertrand desprez
|
|
© bertrand desprez |
|
Mlle Platel © bertrand desprez |
|
détente...© bertrand desprez |
|
le chignon © bertrand desprez |
|
© bertrand desprez |
|
© bertrand desprez |
|
© bertrand desprez |
|
© bertrand desprez |
|
© bertrand desprez |
|
© bertrand desprez |
|
le jardin et les sms © bertrand desprez |
|
© bertrand desprez |
|
© bertrand desprez |
|
© bertrand desprez |
|
© bertrand desprez |
|
© bertrand desprez |
|
© bertrand desprez |
|
l'internat © bertrand desprez |
|
les cours des petits © bertrand desprez |
|
Mlle Platel et deux élèves pendant la répétition du spectacle annuel de l'école © bertrand desprez |
|
Au complet !© bertrand desprez
| | | | | ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------ | | | | | | | | | | | |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
| |
|
|
|
|
|
Un grand merci Bertand.
RépondreSupprimer