Houat
Les îliens se croisent, échangent quelques mots
Mais sont avares de paroles envers l’inconnu
Les visages se ferment comme des pinces de crabes
Sur leurs passages, seul le vent laisse une trace
Et la mer tout autour épuise le silence
D’une vie à l’écart des beaux sentiments
Ici les mots sont comme des pierres, définitifs
La roche ne s’effrite pas si facilement.
Houat, mai 2010
© bertrand desprez
formidable
RépondreSupprimertoujours aussi magique
RépondreSupprimermerci
un peu de poésie le lundi ...
RépondreSupprimermerci